lundi 1 octobre 2007

Le procès des assassins présumés de Hrant Dink a repris ce matin.

Ce matin en me rendant en bus à l'université, je suis surpris (à moitié) de rencontrer une bonne centaine de policiers à Besiktas. Certains en tenue normale, d'autres en tenue anti-émeutes. Des journalistes et des caméras se sont agglutinés autour d'une grille. Je ne comprends pas ce qu'il se passe réellement mais cela doit avoir une certaine importance. En arrivant à l'université, j'apprends que se tient dans le tribunal de Besiktas le procès des assassins présumés de Hrant Dink, le journaliste turc arménien qui avait été tué en pleine rue le 19 janvier dernier. Hrant Dink avait auparavant été condamné plusieurs fois par la justice pour avoir notamment enfreint l'article 301 du code pénal réprimant les "atteintes à l'identité turque" en parlant ouvertement dans les pages de son journal du génocide arménien. Des associations arméniennes et de défense de la démocratie avaient d'ailleurs appelé à un rassemblement devant le tribunal ce matin.
La polémique actuelle autour de l'affaire Dink porte sur l'implication supposée et la complicité de la police avec les assassins. 19 individus sont inculpés et comparaissent à partir d'aujourd'hui. Le meurtrier présumé est un chômeur de 17 ans appartenant à un groupuscule ultra-nationaliste.



Dépêche AFP.
Dépêche Reuters.


Communiqué Reporters Sans Frontières.



Photo AFP prise ce matin:
Sur les pancartes, si je comprends bien figure:
Nous sommes tous Hrant Dink.
Nous sommes tous arméniens.

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